Le programme de recherche PHYTOCONT
(Janvier 2015 – Décembre 2015)
L’anthropisation croissante de certaines zones côtières de Polynésie française est à l’origine d’importantes pressions de contamination chimique (métaux-traces, hydrocarbures aromatiques polycycliques, pesticides) sur les écosystèmes lagonaires et récifaux. Les objectifs de ce projet sont (i) d’évaluer les réponses du phytoplancton, producteur primaire à la base de nombreux réseaux trophiques, à différentes pressions de contamination, et (ii) d’étudier son rôle dans le transfert trophique des contaminants. Pour cela, trois sites présentant différents degrés de pression anthropique seront étudiés : Vairao, Tahiti (site « référence » où la pression humaine est faible) ; Papetee, Tahiti (exposition à une contamination métallique et organique) ; Pao Pao, Moorea (exposition potentielle à une contamination organique par des produits phytosanitaires). Ce projet s’organise autour de trois tâches complémentaires : (1) la caractérisation chimique de la colonne d’eau ; (2) l’évaluation des réponses du phytoplancton, d’un point de vue structurel et fonctionnel, aux pressions de contamination ; et, (3) l’étude du rôle du phytoplancton dans le transfert des contaminants vers un organisme filtreur d’intérêt économique, le bénitier. Ce projet contribuera au développement d’outils et de stratégies de gestion pour le maintien des nombreux services fournis par les écosystèmes lagonaires et récifaux (pêche, conchyliculture, perliculture, tourisme).
Financement :Université de la Polynésie française, BQR
Contact : Céline LAFABRIE