Unité Étude des Écosystèmes Profonds

L’unité Étude des Écosystèmes Profonds (EEP) a pour objectif de décrire et de comprendre la composition, la structure et le fonctionnement de différents écosystèmes marins profonds par des approches intégrées et pluridisciplinaires, en s’intéressant à tous les compartiments faunistiques et microbiens, de la population à la molécule.

Les recherches portent autant sur les écosystèmes reposant sur la chimiosynthèse, tels que les sources hydrothermales des dorsales océaniques ou les sources de fluides froids en domaine de marges continentales actives ou passives, que sur les milieux profonds dont la chaîne alimentaire se fonde sur l'utilisation du carbone détritique (plaines abyssales, zones à nodules).

Organisation de l’unité Étude des Écosystèmes Profonds

L’Unité Études des Écosystèmes Profonds, située à Brest, est composée de deux laboratoires :

  • Laboratoire Environnement profond (LEP). L’objectif de ce laboratoire est d'étudier la structure, le fonctionnement et la dynamique temporelle des écosystèmes marins profonds au sein de différents types d’écosystèmes distribués sur le plancher océanique au sein de divers contextes géologiques (bassins sédimentaires, marges continentales, dorsales océaniques), hydrodynamiques et trophiques.
  • Laboratoire Microbiologie des environnements extrêmes (LM2E). Ce laboratoire est une Unité Mixte de Recherche impliquant le CNRS, l’Ifremer et l’Université de Bretagne Occidentale (UBO). Il participe activement aux travaux visant à comprendre comment les microorganismes des milieux extrêmes contribuent au fonctionnement de ces écosystèmes originaux et peuvent maintenir l'intégrité de leur matériel génétique.

Les axes de recherche de l’unité Étude des Écosystèmes Profonds

Les recherches menées par l’unité Études des Écosystèmes Profonds ont pour but de :

  • développer et réaliser des recherches pluridisciplinaires permettant de décrire et comprendre la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes en environnement marin profond,
  • caractériser les propriétés de protéines d'intérêt sur la base de l'analyse des génomes,
  • participer à l'effort international d'exploration des écosystèmes profonds,
  • développer de nouvelles méthodes d’étude ainsi qu’une instrumentation innovante, adaptée à l’exploration et la caractérisation des grands fonds marins,
  • accroître notre capacité d'expertise sur les problèmes d'environnements liés aux impacts anthropiques et proposer des stratégies de gestion durable de ces écosystèmes.

Les disciplines nécessaires à la mise en œuvre de ces travaux de recherche sont très variées et relèvent de trois ensembles majeurs : la biologie (microbiologie, zoologie, taxinomie, biologie moléculaire, biochimie, écologie), les sciences de l'environnement (physique, chimie) et les sciences de l'ingénieur.