Les infrastructures d'observation des océans

Pour mener à bien ses recherches, l’Ifremer s’appuie sur l’océanographie opérationnelle.

Mesures par satellites et mesures in situ de différents paramètres (température, salinité, pH, oxygénation) sont indispensables pour une meilleure compréhension des processus physiques, chimiques, biologiques ou climatiques qui régissent les océans.  Ces données d’observation de l’océan sont collectées grâce à plusieurs réseaux et infrastructures européennes et internationales : EMSO, ILICO, CORIOLIS, EURO ARGO, Copernicus Marine Environment Monitoring Service.

EMSO

EMSO (European Multidisciplinary Seafloor and Water Column Observatory) est une infrastructure de recherche européenne (IR) dont l’objectif est d’étudier sur le long terme et en temps réel les processus environnementaux liés aux interactions entre la géosphère, la biosphère et l’hydrosphère, notamment les risques naturels.

Euro-Argo

Euro-Argo est la contribution européenne au réseau international Argo constitué de près de 4000 flotteurs profilants autonomes qui mesurent en temps réel la température et la salinité depuis la surface jusqu'à 2 000 mètres de profondeur sur l'ensemble des océans.

Copernicus Marine Environnement and Monitoring Service

Le Copernicus Marine Environment Monitoring Service (service Copernicus de suivi de l’environnement marin) est un service qui a pour mission de fournir un accès libre et gratuit à une information scientifiquement qualifiée et régulière sur l’état physique et biogéochimique de tous les océans du globe, en surface comme en profondeur : température, salinité, niveau de la mer, courant, glace de mer, oxygène, chlorophylle,…

I-LICO

Créée en décembre 2015, l’Infrastructure de Recherche LIttorale et CÔtière (IR I-LICO) a pour objectif d’observer et comprendre les zones côtières et littorales dans leur globalité.

CORIOLIS

Coriolis est une infrastructure intégrée d’observation in-situ de l’océan servant à la fois les besoins de l’océanographie opérationnelle et de la recherche. Le périmètre de Coriolis a été élargi en 2014 afin d’inclure l’ensemble des réseaux français hauturiers pérennes ou à vocation pérenne et les réseaux haute fréquence côtiers.