Unité Interaction Hôtes Pathogènes Environnements

Les objectifs de l’unité Interaction Hôtes Pathogènes Environnements (IHPE) visent d’une part à décrire les mécanismes qui gouvernent les interactions entre les invertébrés marins (principalement l’huître creuse, Crassostrea gigas), leurs agents pathogènes et l'environnement, et d’autre part à caractériser les réponses physiologiques et adaptatives de ces animaux et de leurs agents pathogènes face aux pressions environnementales.

Organisation de l’unité Interaction Hôtes Pathogènes Environnements

L'ensemble du personnel de l'Unité est intégré à l'Unité Mixte de Recherche Interactions Hôtes – Pathogènes – Environnements (UMR 5244 IHPE). Cette UMR, composée de chercheurs, techniciens et étudiants appartenant à l’Ifremer, au CNRS, à l’Université de Perpignan via Domitia et à l'Université de Montpellier, a pour objectifs d’étudier différents systèmes biologiques en interaction (maladies touchant des invertébrés marins, parasitoses d’intérêt médical). Les agents de l’Unité IHPE Ifremer sont rattachés à l'équipe « Mécanismes d’interaction et d’adaptation en milieu marin » de l'UMR 5244 qui est située sur le campus de l'Université de Montpellier.

Les axes de recherche de l’unité Interaction Hôtes Pathogènes Environnements

L’unité développe des approches intégratives qui prennent en compte les nombreux paramètres environnementaux influençant les interactions à différentes échelles (des mécanismes moléculaires aux processus évolutifs). Ces recherches s’inscrivent à l’interface entre la biologie fonctionnelle et la biologie des populations, l’écologie et l’évolution. L’unité possède des compétences en génomique environnementale, écologie, bio-informatique et épigénétique.

Les ressources technologiques, humaines et expérimentales mises à disposition de l’unité permettent de traiter d’importants jeux de données (méta) génomiques et transcriptomiques à la fois sur les hôtes et sur leurs microorganismes ou agents pathogènes associés et d’étudier ces interactions de manière globale, aussi bien en milieu contrôlé qu’en populations naturelles.