Unité Biotechnologies et Ressources Marines

L'unité Biotechnologies et Ressources Marines (BRM) a pour objectif de développer la connaissance et la valorisation des ressources biologiques marines par les biotechnologies et la bio-prospection, et de contribuer à une utilisation optimisée des produits issus d'une pêche et d'une aquaculture durable.

Organisation de l’unité Biotechnologies et Ressources Marines

L'unité de recherche Biotechnologies et Ressources Marines, située à Nantes, est composée de deux laboratoires :

  • le Laboratoire Écosystèmes microbiens et molécules marines pour les biotechnologies (EM3B) focalise ses travaux sur les questions scientifiques suivantes : Quelles sont les communautés bactériennes (et leurs métabolismes) dans les écosystèmes marins ? Quels sont les mécanismes de régulation et de signalisation liés aux interactions entre les membres de ces communautés? Est-il possible de contrôler ces communautés bactériennes ?
    Le laboratoire dispose de collections de bactéries marines d’origines très diverses (zones hydrothermales, produits de la mer, etc.) et contribue à leur valorisation dans divers domaines d'application (santé, chimie, nutrition humaine et environnement). L’unité s’intéresse à l'utilisation des molécules issues du métabolisme bactérien, sous leur forme native purifiée, semi purifiée, ou modifiée (polysaccharides, enzymes, peptides) et à l'utilisation des bactéries pour leur activité métabolique in situ (conservation des aliments, fermentations, probiotiques).
  • le Laboratoire Physiologie et Biotechnologie des algues (PBA) étudie la physiologie des micro-algues comme source indispensable de nourriture en aquaculture et source potentielle de molécules originales, qu'elles soient d'origine naturelle ou améliorée. La question scientifique centrale qui régit ces travaux est :« Quels sont les stratégies et les mécanismes de réponse des micro-algues marines à leur environnement ? »

Les compétences de l’unité Biotechnologies et Ressources Marines

La biotechnologie correspond à l’ensemble des méthodes et techniques qui utilisent comme outil les organismes vivants (micro-organismes…) ou des parties de ceux-ci (enzymes…) afin de préserver ou convertir une matière. L’OCDE la définit comme « l’application des principes scientifiques et de l’ingénierie à la transformation de matériaux par des agents biologiques pour produire des biens et des services ». La biotechnologie marine correspond soit à l’emploi de voies biotechnologiques pour bio-convertir ou bio-préserver des ressources marines, soit à l’utilisation de tout ou partie d’organismes marins appliquée sur une matière pouvant provenir d’origines diverses.

L'unité Biotechnologies et Ressources Marines dispose de multiples compétences pour développer des innovations dans ce domaine :

  • Microbiologie : souchothèque de travail (bactéries issues de la biodiversité marine), biopréservation et connaissance des écosystèmes microbiens ;
  • Ecophysiologie et microalgues : algothèque, stratégie de production de microalgues, paramètres de culture, modélisation ;
  • Biologie moléculaire : appliquée à la traçabilité des produits et à la taxonomie moléculaire d’organismes marins, étude du métabolisme des microalgues ;
  • Chimie/Biochimie : analyse et caractérisation de produits marins (lipides, protéines sucres), analyse structurale de polysaccharides marins et polymères biodégradables ;
  • Analyse sensorielle : plate-forme d'analyse sensorielle pour la caractérisation des produits marins ;
  • Génie des procédés : fermentation, hydrolyse enzymatique, bioprocédés extrusion réactive.

Partenariats

L’unité est impliquée dans la direction de la fédération de recherche CNRS IUML (Institut Universitaire Mer et Littoral). Elle est également membre de plusieurs réseaux de recherche (FED Bioregos, GlycoOuest, BiogenOuest, RMT Florepro…). A travers les différents projets de recherche, des partenariats nationaux significatifs se sont créés avec les équipes INRIA Biocore et Dyliss, ainsi qu’avec l’UMR Secalim. D’autres collaborations fructueuses existent avec les universités de Nantes-Angers-Le Mans (MMS,LINA…), Marseille, Toulouse et Bordeaux, l’UPMC-Roscoff et l’UPMC-LOV-Villefranche, l’ONIRIS, le Liens,  l'INSA, l'ISVV, l'INRA de Narbonne, Clermont-Theix et Jouy-en-Josas, l'ANSES Boulogne sur Mer, et à l'international, l’institut Cawthron (Nouvelle-Zélande), les universités de Brighton (GB), de Gent (Belgique), l’université d’Auckland (Nouvelle-Zélande), Laval (Québec), DUT-Food (Danemark), le CSIRO (Tasmanie), Matis (Islande), NTNU et Nofima (Norvège)...Les applications sont développées en partenariat ou en sous-traitance avec des industriels ou des centres techniques, comme les centres de l'ACTIA ou le PARM (Martinique).