Unité Biodiversité et Environnement de La Martinique

L’Unité Biodiversité et Environnement (BIODIVENV) s’intéresse à la caractérisation et la compréhension du fonctionnement des écosystèmes côtiers insulaires à travers les perturbations naturelles et anthropiques tant environnementales (e.g. issues des contaminations chimiques) que d’origine halieutique ou aquacole.

Organisation de l’unité Biodiversité et Environnement

L’unité Biodiversité et Environnement fait partie de la Délégation Ifremer des Antilles et est implantée à l'extrémité de la Pointe Fort, au milieu de la baie du Robert, au centre de la côte atlantique de la Martinique.

Les axes de recherche de l’unité Biodiversité et Environnement

Aux Antilles, les défis de l’Ifremer sont multiformes : de l’environnement marin aux ressources vivantes en passant par l’énergie renouvelable des mers. Si certains des axes thématiques identifiés ont vocation à être portés par des équipes implantées localement, d’autres s’appuient sur le réseau de compétences de l’institut et de ses partenaires, notamment dans des réseaux de collaboration régionaux.

Les activités de l’unité s’articulent autour de plusieurs objectifs :

  • Étudier de nouvelles perspectives pour une pêche responsable : connaissance des systèmes halieutiques côtiers (SIH), développement d’une pêche durable associée aux Dispositifs Concentrateurs de Poissons Ancrés (projet européen Interreg MAGDELESA). L’unité participe également aux travaux des organisations régionales de pêches (FAO-COPACO) et internationales (ICCAT).
  • Promouvoir une aquaculture tropicale durable, innovante et sécurisée : soutien au développement de la filière de production d’ombrine ocellée (loup) aux Antilles, et plus largement à l’échelle de l’espace ultramarin français. L’unité intervient sur le plan scientifique (gestion génétique, contrôle de la reproduction, sécurisation sanitaire, durabilité) et sur le plan technique (gestion des géniteurs d’ombrine, transferts de connaissances).
  • Préserver et valoriser le milieu littoral  et marin : meilleure connaissance de l’environnement (modélisation hydrodynamique), surveillance de la qualité du milieu (contaminations chimiques), restauration du bon état écologique des eaux (DCE).