Unité Santé, Génétique et Microbiologie des Mollusques

L’unité Santé, Génétique et Microbiologie des Mollusques (SG2M) au sein du département RBE est structurée pour aborder de manière intégrée les domaines de la santé animale et de la qualité microbiologique du littoral, pouvant avoir un impact éventuel sur la santé humaine, et ce, dans le cadre d’un continuum recherche/surveillance/expertise et référence.

Organisation de l’unité Santé, Génétique et Microbiologie des Mollusques

L’unité Santé, Génétique et Microbiologie des Mollusques est composée de trois laboratoires :

  • le Laboratoire Génétique et Pathologie des Mollusques Marins (LGPMM), situé à La Tremblade (17). Le laboratoire développe des travaux de recherche dans le domaine de la génétique et de la santé/pathologie chez les mollusques marins, plus particulièrement ceux d’intérêt commercial. Il est également impliqué dans la surveillance des ressources et assure la surveillance des coquillages en termes de santé animale. Le laboratoire a une dimension nationale et internationale, reconnue au travers de ses rôles de Laboratoire National de Référence (LNR)  et de Laboratoire de Référence de l'Union Européenne (LRUE) pour les maladies des mollusques marins, et laboratoire de Référence pour l’Office Internationale des Épizooties pour deux maladies parasitaires des coquillages (la bonamiose et la marteiliose).
  • le Laboratoire Santé, Environnement et Microbiologie (LSEM) localisé Nantes (44) et à Brest (29). Les objectifs du laboratoire correspondent aux enjeux actuels de santé publique, d’aménagement durable et de préservation de la qualité de l’environnement. Ce laboratoire est LNR pour la Microbiologie des coquillages. Dans ce cadre, LSEM apporte son soutien aux administrations, et organise des essais inter-laboratoires. Le laboratoire développe une approche globale concernant la qualité des eaux littorales et des coquillages dans les zones de production. Des recherches plus fondamentales concernant les mécanismes de persistance des agents pathogènes d’origine anthropiques au sein des coquillages sont développées en particulier concernant les norovirus.
  • le Laboratoire Sécurisation des Productions en Conchyliculture (LSPC) situé à Bouin (85). Il s’intéresse plus particulièrement au développement de méthodes permettant de maîtriser la qualité des eaux entrant et sortant des installations conchylicoles. Au travers de ses missions de plateforme régionale d’innovation (PRI), il accueille scientifiques et professionnels de la conchyliculture pour la réalisation de travaux de recherche et développement.

Complétant les diverses activités des laboratoires, les coordinateurs des réseaux Remi (Réseau de contrôle microbiologique des zones de productions conchylicoles) et Repamo (Réseau de pathologie des mollusques) sont intégrés au sein des laboratoires de l’unité. Enfin, l’unité s’appuie sur des infrastructures aquacoles (écloserie et nurserie et salles expérimentales) permettant la réalisation de nombreux projets de recherche, et un soutien au secteur conchylicole (en particulier au travers de la production et la fourniture d’huîtres creuses tétraploïdes).

Les axes de recherche de l’unité Santé, Génétique et Microbiologie des Mollusques

Acteur clé dans l'acquisition et l'exploitation de connaissances sur les écosystèmes et les espèces aquacoles en milieu marin, l'unité SG2M a pour rôle de développer des travaux de recherche devant permettre de participer à la gestion de la biodiversité des zones littorales et des écosystèmes conchylicoles. Elle a pour mission d'aider d'une part au développement durable et au soutien d'activités de production et d'autre part de participer à la définition d'outils permettant d'évaluer les effets des activités de production sur l'environnement, de mesurer leur acceptabilité ainsi que les risques encourus par les activités de conchyliculture en matière de contaminations microbiennes.

Dans ce contexte de changement global et d'une aquaculture durable, l’unité cherche à développer des connaissances concernant les interactions entre agents infectieux, hôtes et environnement chez les mollusques marins, et les cycles de contamination. Dans le domaine de la recherche, les activités de l’unité sont déclinées selon quatre axes structurants :

  1. la microbiologie sanitaire et les voies de transfert et la dynamique des agents pathogènes humains dans l’environnement littoral,
  2. l’étude des maladies affectant les mollusques marins,
  3. la connaissance des génomes, la domestication et l’amélioration des bivalves,
  4. la sécurisation des coquillages par la maîtrise de la qualité de l’eau.