Unité Physiologie Fonctionnelle des Organismes Marins

L’unité Physiologie Fonctionnelle des Organismes Marins (PFOM) au sein du département RBE a pour principal objectif la compréhension des effets des facteurs environnementaux sur les principales fonctions physiologiques des organismes marins vivants dans un environnement changeant.

Organisation de l’unité Physiologie Fonctionnelle des Organismes Marins

L’unité PFOM est constituée de deux laboratoires et une d’équipe :

  • Le laboratoire Physiologie des Invertébrés (LPI) implanté sur le Centre Bretagne à Plouzané et sur le site expérimental d’Argenton;
  • Le laboratoire Adaptation, Reproduction et Nutrition des poissons (ARN) implanté sur le Centre Bretagne à Plouzané;
  • L’équipe Génomique des Vibrio (GV) au sein de la station Biologique de Roscoff.

Les laboratoires LPI et ARN font partie depuis le 1er janvier 2012 de l’UMR 6539 LEMAR (Laboratoire des Sciences de l’Environnement Marin, UBO/CNRS/IRD/Ifremer) au sein de l’IUEM.

L’équipe GV a rejoint l’UMR 8227 LBI2M (Laboratoire de Biologie Intégrative des Modèles Marins, CNRS/UPMC) depuis le 1er Janvier 2014.

Les axes de recherche de l’unité Physiologie Fonctionnelle des Organismes Marins

L’ensemble des compétences développées au sein de l’unité PFOM a pour but d’améliorer la compréhension des effets des facteurs environnementaux biotiques (phytoplancton fourrage ou toxique ; flore microbienne commensale, prébiotique, probiotique ou pathogène ; proies et prédateurs) et abiotiques (température, contaminants, salinité, pH) sur les principales fonctions physiologiques des organismes marins vivants dans un environnement fluctuant. Ces questions sont  abordées par des approches expérimentales, en conditions contrôlées de laboratoire et in situ, et de modélisation. Il s’agit en particulier de déterminer :

  • Quels sont les effets des facteurs environnementaux sur les phases précoces du développement (phase larvaire), les impacts à moyen et long termes sur la physiologie des stades ultérieurs (juvénile et adulte) ?
  • Quels sont Les résultantes de ces interactions sur le recrutement, la croissance et la survie des espèces au sein d’écosystèmes naturels ou exploités ?
  • Quels sont les déterminants de la virulence et de l’émergence des bactéries pathogènes du genre Vibrio ?

Les organismes principalement étudiés sont les huîtres et les poissons. Les résultats obtenus participent notamment au développement durable de l’aquaculture française et européenne, et apportent également des connaissances utiles à la gestion des stocks halieutiques.