Unité Dynamiques des Ecosystèmes Côtiers

L’unité Dynamiques des Ecosystèmes Côtiers étudie la réponse des écosystèmes côtiers à un certain nombre de perturbations anthropiques et naturelles. Cet objectif repose sur l’analyse des processus physiques, biogéochimiques et écologiques, et met en œuvre une démarche intégratrice basée sur l’expérimentation, l’observation in situ et la modélisation. Les résultats contribuent à l’évaluation de l’état des écosystèmes, l’analyse et la prévision de leur évolution dans le cadre de différents scénarios de changement.

Organisation de DYNECO

DYNECO est composée de quatre laboratoires (Écologie Pélagique, Écologie Benthique côtière, Dynamique Hydro-Sédimentaire, Phycotoxines). Les trois premiers sont basés à Brest, le quatrième à Nantes.

Les axes de recherche de l’unité DYNECO

DYNECO est une unité de recherche qui dispose de compétences pluridisciplinaires : hydrodynamique, dynamique sédimentaire, écologie trophique, biologie moléculaire, hydrologie, biogéochimie, modélisation numérique, analyse statistique.

Ces compétences sont mises en œuvre dans plusieurs champs d’étude :

-        écologie et écophysiologie du plancton et du benthos,

-        flux biogéochimiques et devenir des nutriments,

-        flux particulaires,

-        production de toxines et de molécules d’intérêt par certaines microalgues.

Les réponses aux perturbations sont abordées à différentes échelles. Les réponses physiques et biogéochimiques font intervenir des processus de transformation et d’échanges de la matière aux différentes interfaces (e.g. bassin versant/zone côtière, colonne d’eau/sédiment). Les réponses à l’échelle des communautés impliquent de considérer la problématique de la biodiversité sous l’angle de la complexité des assemblages d’espèces et de leurs interactions. Enfin, certaines perturbations peuvent être analysées à l’échelle des organismes et de la dynamique de populations. Les différentes échelles d’étude concernent donc les dimensions temporelles et spatiales ainsi que les niveaux d’organisation. Elles résultent de la multiplicité des types de pression, l’hétérogénéité des écosystèmes et la variabilité de leur dynamique, ainsi que de la complexité des mécanismes mis en jeu.