Exemples d’études menées sur les ressources minérales marines profondes

REMIMA, étude prospective sur les ressources minérales marines profondes menée par l’Ifremer

Fin 2009, l’Ifremer a lancé un travail de réflexion prospective sur les ressources minérales marines à l’horizon 2030, autour de 24 partenaires représentant les principaux acteurs du secteur français : ministères, industriels, instituts de recherche, universités, agences spécialisées et représentants de la Commission Européenne.

La question centrale de cette analyse est celle du potentiel des principales ressources minérales marines profondes présentant un enjeu stratégique pour la France et l’UE. L’objectif : identifier les enjeux, le potentiel de ces ressources, les conditions d’émergence de leur exploitation et de leur valorisation à moyen terme afin d’identifier et engager les partenariats et les programmes stratégiques adaptés.

Cette étude a permis de dégager les dynamiques afférentes des grandes filières et d’en tirer les conséquences pour des propositions d’actions en particulier pour un programme de recherche et développement national sur les quatre types de gisements retenus : sulfures hydrothermaux, encroûtements de cobalt et de platine, nodules polymétalliques et sources d’hydrogène naturel.

ESCO, étude sur les impacts environnementaux de l'exploration et de l'exploitation des ressources minérales profondes

Compte tenu des enjeux croissants dans le domaine des ressources minérales (épuisement des ressources continentales, tensions internationales sur l’approvisionnement en certains métaux) et des fortes capacités de la France en matière d'exploration et d'accès à de nouvelles ressources minérales à grande profondeur en mer, le ministère chargé de l'Écologie et le ministère chargé de la Recherche ont confié au CNRS et à l'Ifremer la conduite d'une expertise scientifique collective sur les impacts environnementaux de l'exploration et de l'exploitation des ressources minérales profondes.

Cette expertise scientifique collective établit une synthèse des connaissances scientifiques disponibles sur le sujet au plan international, et identifie les verrous scientifiques et les activités de recherche et de développement à engager pour les lever. Menée jusqu’en 2013, l’étude consistait en une analyse rigoureuse de la littérature scientifique et technologique disponible au plan international à cette date. Cela a permis de construire une synthèse objective, qui ne formule ni avis, ni recommandation mais dresse un état des lieux de la situation actuelle dans ce domaine.

Les travaux de l’ESCO ont été rendus publics en juin 2014.