Le G7 « Océan » : groupe de travail sur l’avenir des mers et des océans

A l'issue de sa réunion annuelle le 13 et 14 juin 2019 à Paris, le groupe de travail du G7 sur l'avenir des mers et des océans a publié une déclaration qui souligne l'importance des activités d'observation et de surveillance de l'océan et qui annonce la création d'un centre de coordination des plateformes d'observation de l'océan.

En mai 2016, le G7 sciences et technologie a fait du futur des mers et des océans un de ses thèmes prioritaires.

Cinq grandes actions stratégiques ont été approuvées par le Japon, l'Italie, le Canada, l'Allemagne, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France :

  1. Soutenir l'élaboration d'une initiative visant à renforcer l'observation mondiale des mers et des océans, nécessaire pour surveiller, entre autres, le changement climatique et la biodiversité marine, par exemple par le biais du réseau mondial Argo et d'autres plates-formes d'observation, tout en assurant une coordination et un suivi continus avec les observations en cours.
  2. Soutenir un renforcement du système d'évaluation des océans dans le cadre du Mécanisme de notification et d'évaluation systématiques des Nations Unies afin d'élaborer une vision consensuelle de l'état des océans, selon un calendrier régulier qui permettrait d'élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de gestion durable au sein du G7 et au-delà.
  3. Promouvoir une science ouverte et l'amélioration de l'infrastructure mondiale de partage des données pour assurer la découverte, l'accessibilité et l'interopérabilité d'un large éventail de données océanographiques et marines.
  4. Renforcer les approches collaboratives pour encourager le développement des capacités d'observation régionales et des réseaux de connaissances d'une manière coordonnée et cohérente, notamment en soutenant le renforcement des capacités des pays en développement.
  5. Promouvoir une coopération politique accrue au sein du G7 en identifiant les actions supplémentaires nécessaires pour améliorer les futures observations océaniques de routine.

Des groupes de travail internationaux, composés de spécialistes des sciences de la mer et de ministères scientifiques gouvernementaux du G7, ont alors été constitués pour préparer des propositions et des orientations scientifiques dans le respect de ces orientations stratégiques.  Gilles Lericolais, Directeur des affaires européennes et internationales de l'Ifremer, est l'un des deux représentants français (avec Alain Lagrance de la DGRI) nommés pour suivre et coordonner les travaux et intégrer la position française durant toutes les phases du G7.

Les 13 et 14 juin 2019, une réunion du G7 « Océan » s’est tenue à Paris afin de partager les informations et les avancées sur les différentes actions, d’envisager de nouvelles actions autour des microplastiques ainsi que la mise en place d’un secrétariat qui impulserait et suivrait ces nouvelles orientations.

Lisez la déclaration publiée à cette occasion par le groupe de travail du G7 sur l’avenir des mers et des océans.